L’histoire de la diaspora juive portugaise dans le cadre séfarade reste encore peu connue. Cette exposition la raconte en 20 panneaux, depuis ses origines – la conversion forcée des juifs portugais (1497) – jusqu’aux réminiscences contemporaines des mémoires marranes et ses lieux de mémoires.
Traqués par l’Inquisition dès 1536, les « nouveaux chrétiens » partent pour pratiquer plus ou moins librement le judaïsme. Du xvie au xviiie siècle, ils participent aux profonds bouleversements socio-économiques, religieux et intellectuels qui feront entrer l’Occident dans la modernité. Leurs réseaux familiaux, commerciaux et financiers se déploient à l’échelle planétaire.
Malgré la grande dispersion géographique mais aussi religieuse de cette diaspora – laquelle couvre de convertis devenus sincèrement chrétiens, de juifs, de marranes ou crypto-juifs –elle a su conserver une certaine cohésion qui se manifeste à travers la langue, la littérature, la liturgie, l’architecture, les patronymes ou encore l’art funéraire.
Bien que composite, elle partage une communauté de destin et fera naître une forme inédite d’appartenance collective, désignée par le terme A Nacão (La Nation).
Une exposition proposée par les éditions Chandeigne et conçue par Livia Parnes
Du 10 septembre au 4 octobre
Du lundi au vendredi, 9h00 à 19h00
Samedi et dimanche, 14h00 à 19h00
Entrée libre
Maison du Portugal André de Gouveia
Cité internationale universitaire de Paris
7 boulevard Jourdan
75014 Paris
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